Nous proposons à nos élèves d'apprendre à compter de tête, avec sûreté et promptitude, grâce à des exercices dont la difficulté est graduée tout au long de l'année. Cette gymnastique mentale est étendue aux 4 opérations de base mais elle est limitée (au cours préparatoire) aux 100 premiers nombres entiers naturels.
Prolongée jusqu'à l'entrée au collège, cette pratique permettra à nos élèves de résoudre, plus tard, sans le secours du crayon ou de la calculette, les petits problèmes qui se poseront sans cesse dans leur vie professionnelle ou domestique.
Outre le fait que la pratique du calcul structure l'intelligence, il est assuré que, grâce au calcul de tête, les enfants opèrent plus vite dans le calcul écrit et vérifient plus rapidement leurs opérations.
Le développement du calcul mental exige de connaître PAR CŒUR les tables d'additions et de multiplication. C'est pour cela que nous proposons des exercices nombreux et réguliers qui consolident et entretiennent les automatismes.
Façon de travailler ces lignes d'additions.
Une ligne à la fois, à l'aller et au retour ; idem pour les colonnes. Très peu par jour mais tous les jours. C'est seulement lorsqu'on sait parfaitement lire une ligne (ou une colonne) que l'on passe à la suivante. Pour un écolier du cp/ce1, il y a environ 6 mois de travail sur cet exercice, à raison de quelques minutes quotidiennes.
La vitesse d'avancement est très variable d'un enfant à l'autre, selon son intérêt propre, le temps qu'il y consacre, ... La nécessaire intimité avec les nombres est le fruit d'un lent processus de maturation.
Observons autour de nous les difficultés calculatoires de nombre d'adolescents ou même d'adultes. 1 + 1 = 2 leur semble évident mais 5 + 8 = ... ?? exige d'eux un effort cérébral et éventuellement le recours aux doigts ! Soyons absolument certains qu'ils n'ont jamais bénéficié d'un apprentissage du calcul mental au temps de leur école primaire...
Je termine en réfutant un argument que l'on oppose souvent à l'utilité du calcul mental.
"À quoi sert le calcul mental ou le calcul posé à l'époque où la calculette est omniprésente dans les foyers et à l'école ?"
Ma réponse est que, à mon avis, la calculette ne devrait pas être utilisée avant le collège, en tout cas jamais comme instrument d'apprentissage du calcul. Le boulier la remplace avantageusement avec l'avantage d'entraîner les enfants à un usage concret des nombres. Le boulier chinois permet même de travailler sur les grands nombres.
Enfin, il est normal qu'un ingénieur utilise la puissance calculatoire de l'ordinateur pour résoudre ses équations. Il est dans une logique de production.
À l'école, nous sommes dans une logique d'apprentissage. Il ne devrait pas y avoir confusion.
JPP
::::::::: à lire>>>
"Le calcul à l'école primaire"
par Laurent Lafforgue
Prolongée jusqu'à l'entrée au collège, cette pratique permettra à nos élèves de résoudre, plus tard, sans le secours du crayon ou de la calculette, les petits problèmes qui se poseront sans cesse dans leur vie professionnelle ou domestique.
Outre le fait que la pratique du calcul structure l'intelligence, il est assuré que, grâce au calcul de tête, les enfants opèrent plus vite dans le calcul écrit et vérifient plus rapidement leurs opérations.
Le développement du calcul mental exige de connaître PAR CŒUR les tables d'additions et de multiplication. C'est pour cela que nous proposons des exercices nombreux et réguliers qui consolident et entretiennent les automatismes.
Façon de travailler ces lignes d'additions.
Une ligne à la fois, à l'aller et au retour ; idem pour les colonnes. Très peu par jour mais tous les jours. C'est seulement lorsqu'on sait parfaitement lire une ligne (ou une colonne) que l'on passe à la suivante. Pour un écolier du cp/ce1, il y a environ 6 mois de travail sur cet exercice, à raison de quelques minutes quotidiennes.
La vitesse d'avancement est très variable d'un enfant à l'autre, selon son intérêt propre, le temps qu'il y consacre, ... La nécessaire intimité avec les nombres est le fruit d'un lent processus de maturation.
Observons autour de nous les difficultés calculatoires de nombre d'adolescents ou même d'adultes. 1 + 1 = 2 leur semble évident mais 5 + 8 = ... ?? exige d'eux un effort cérébral et éventuellement le recours aux doigts ! Soyons absolument certains qu'ils n'ont jamais bénéficié d'un apprentissage du calcul mental au temps de leur école primaire...
Je termine en réfutant un argument que l'on oppose souvent à l'utilité du calcul mental.
"À quoi sert le calcul mental ou le calcul posé à l'époque où la calculette est omniprésente dans les foyers et à l'école ?"
Ma réponse est que, à mon avis, la calculette ne devrait pas être utilisée avant le collège, en tout cas jamais comme instrument d'apprentissage du calcul. Le boulier la remplace avantageusement avec l'avantage d'entraîner les enfants à un usage concret des nombres. Le boulier chinois permet même de travailler sur les grands nombres.
Enfin, il est normal qu'un ingénieur utilise la puissance calculatoire de l'ordinateur pour résoudre ses équations. Il est dans une logique de production.
À l'école, nous sommes dans une logique d'apprentissage. Il ne devrait pas y avoir confusion.
JPP
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"Le calcul à l'école primaire"
par Laurent Lafforgue
